Concision 66
Le lierre serpente
sur le mur abandonné
L'été s’effrite.
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Le lierre serpente
sur le mur abandonné
L'été s’effrite.
Effleure le crâne
Prend le corps entre ses bras
Pulsations du soir.
Par les pulsations
de mon cœur dans la pénombre
Le silence irradié.
Une goutte de pluie
Sur l'arête de mon nez
Si courte la vie.
Inscrite sur ma chair
Une cicatrice infime
Trace ton absence.
Immobile droite
Bras ballants face aux gradins
Elle les regarde.
Cuivrée ce matin-là
Était la peau de ses seins
Souvenir ancien.
Lumière d'orage
Fleurs roses du magnolia
Le temps se repose.