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Solo formidable d'intensité, de magnétisme. Lenteur et fulgurance.
Le nouveau solo 'Intensional Particle" s'annonce comme extraordinaire au vu des extraits. Un travail hallucinant des textures visuelles, sonores, corporelles et temporelles.
Le solo "L'homme assis" interprété par Orin Camus est un spectacle fascinant, envoûtant.
Conjugaison, dialogue du corps, de ses postures, de ses mouvements, de la lumière, de la vidéo et de la musique (Burial, James Blake, Aphex Twin).
Délicatesse et sensibilité, légèreté et fulgurance.
Je ne suis aucunement un spécialiste de la danse, je n'en maîtrise ni les codes ni les éléments techniques. Il n'empêche que ce solo me semble combiner, assembler, marier avec harmonie et justesse des langages nombreux et variés à tel point que de ce multiple naît une écriture nouvelle qui ouvre un imaginaire foisonnant, un imaginaire qui interroge radicalement notre temps.
Je veux aussi souligner combien Orin Camus en est l’interprète époustouflant (des mouvements de main d'une grâce !).
Il existe une version filmée en intégralité de ce magnifique solo mais rien ne peut remplacer l'expérience de le découvrir sur scène.
Chorégraphie / Mise en scène : Chloé Hernandez et Orin Camus
Interprète : Orin Camus
Lumière : Sylvie Debare
Vidéo : Orin Camus
J'ai toujours eu du mal à écrire ou à parler sur la danse. En tant que spectateur, je l'éprouve de mes yeux, de mon corps. C'est aussi une expérience sonore qui ne se réduit pas nécessairement à celle de la musique quand il y en a une, le son du souffle des danseurs, de leur respiration, de leur corps en mouvement, de leurs appuis, de leurs contacts.
Il y a quelque chose que je ne peux définir qui me captive dans la danse que proposent Honji Wang & Sébastien Ramirez, danseurs, chorégraphes.
Si vous avez la chance un jour de pouvoir assister à une pièce où Aurélie Berland danse, n'hésitez pas. Malheureusement, il y a peu d'extraits pour vous montrer l'étendue de son talent mais c'est un régal que de pouvoir la voir évoluer sur scène. Deux pièces où la danseuse danse en solo, l'une chorégraphiée par Daniel Dobbels, l'autre par Christian et François Ben Aïm.
Cette courte pièce dansée vue de nouveau cette semaine, à chaque fois, Julie Coutant surprend et captive dans ce solo "SAS".
Un instant magnifique, impression de spontanéité dans le geste, le mouvement.
Une présence qui emplit la salle.
Des ruptures de rythme, de mouvements et cette danseuse qui instaure la durée, face aux spectateurs, quasi immobile.
Aucun solo ne ressemble à l'autre, des variations improvisées, un moment inoubliable.