Rails
Des mécaniques huilées
emportent nos souvenirs
un sourire sur le quai d’une gare
un baiser dans un café
Des ombres aux yeux vides
et des visages d’indifférence
rôdent dans cette ville
que nous ne verrons plus jamais
Quelque part un homme comme les autres
surveille des aiguillages
le travail achevé
il rentre chez lui
et se couche après avoir mangé
Je sais tout cela
Je sais tout cela
Nos visages sont ceux des noyés