Un soir, tu découvres un message d'une personne que tu ne connais pas. Quelques mots pour te signaler un EP d'un groupe installé installé à Lisbonne : Fera.
Et puis, même si tu n'aimes pas toujours être contacté par des artistes parce que tu ne sais quoi leur écrire quand leurs chansons, leurs compositions aussi sincères qu'elles soient ne t'emballent pas, tu décides d'aller suivre le lien, de prendre le temps d'écouter. Écouter, cela signifie prendre le temps pour chaque titre et revenir à l'ensemble, reprendre l'écoute. Ne pas se satisfaire des quelques premières notes, ne pas céder à la tentation du zapping, différer le temps de l'inévitable jugement, mettre les premières émotions à distance.
Alors vient le moment où "Canção Do Mundo", "Canção Da Vontad" (inspiré par un titre de Gisèle Pape, présentée récemment) s'imposent superbes, des évidences avec leurs texture et leurs leurs couleurs.
Un soir, j'ai lu votre message ; un jour, Ana Gandum, vous m'avez écrit et je vous en remercie. Vous m'avez donné envie de devenir lusophone.