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Quatrième album d'Hollie Fullbrook et de son groupe Tiny Ruins.
Prendre le temps de découvrir.
Si l'artiste néo-zélandaise excelle dans des chansons de facture plus classique telles que "Diving & Soaring" ou "Sounds Like", ce nouvel opus permet de découvrir de multiples facettes de l'auteure-compositrice-interprète et guitariste comme dans "In Light Of Everything" ou "Dorothy Bay".
La pluie s'est provisoirement évanouie, des lambeaux gris dérivent dans le ciel, le casque sur les oreilles, j'écoute et réécoute "Feux de nuit", premier album de JuliE GAsnieR.
Les mots sauraient-ils dire les émotions, les sensations, les impressions, les sentiments, le sensible à l'écoute de cet opus remarquable ?
Ne conviendrait-il pas juste de se laisser porter par cet univers sensible, délicat, fragile et envoûtant ?
Treize titres, une alchimie entre musique, arrangements, chant, interprétation et textes.
A chaque écoute, se découvrent un nouveau détail musical, des paroles, des sonorités, un rythme, quelques notes démontrant que, sous cette fluidité, cette évidence captivante, un travail fin, minutieux de sculpture de toutes les formes, de toutes les matières, (musicale, vocale, texte, sonorités de la langue, sens, interprétation, etc.) crée un tout riche et complexe, un ensemble singulier, une signature unique, élégante et gracieuse dans le paysage actuel.
Le vent a chassé quelque peu les nuages, l'océan gris-vert vient lécher la côte de granit, un jour de quiétude. J'écoute la musique et les chansons du nouvel album de Liebeskid. Ouvert par un morceau instrumental minimaliste au piano, ce nouvel opus recèle de chansons et d'ambiances obsédantes, magnifiées par le chant d'Anna Nischwitz. Il n'y a aucun excès, aucun artifice aguicheur, aucune facilité cédée à la mode dans sa musique et son interprétation. Sobriété, pureté, puissance évocatrice et, paradoxalement, un sentiment de sérénité à la fin de l'écoute intégrale.
Une éclaircie ce matin, le bleu du ciel fait une timide apparition, les chansons de Melody Pool se déploient. "Lost in Time", un retour après plus de 6 ans de silence. L'australienne délivre un magnifique opus ouvert par la majestueuse "Stop Starting Tomorrow". Suivent cinq autres titres tout aussi sensibles.
La pluie et la grisaille cesseront-elles un jour ? Personne dans les rues du village anesthésié. Une forte houle a balayé la côte, les bourrasques s'engouffrent encore entre les murs de granit.
"Mox Nox", premier album d'Alison Eales chez Fika Recordings. Elégant et raffiné. Mélancolique aussi.
Une éclaircie déchire la grisaille, dans la douceur du matin j'écoute la pop délicieusement sucrée et mélancolique d'OBERBAUM. Premier album solo pour Lucie Rezsöhazy chez FREAKSVILLE. Une réussite.
Le vent continue de balayer la côte et tord les arbres, j'attends une improbable éclaircie pour emprunter le sentier que tu aurais tant aimer suivre. La chaleur de l'âtre peine à me réchauffer. Dans le miroir, je remarque mes tempes blanchies, l'hiver finira-t-il un jour ? A l'aurore, quand les nuages fuyaient sous le vent, ma douce est partie. Je sais qu'elle reviendra à la nuit tombée, je l'attends. Je l'attends en vagabondant dans des contrées musicales inconnues.
Alors, comme une vibration puis les premières notes de guitare et la voix de Juni Habel. "Rythm Of The Tides" emplit l'espace. Tant de beauté.
Avec quatre disques à son actif, Hugues Pluviôse, auteur-compositeur-interprète, continue de tracer son chemin singulier. Un nouvel opus "Marcher longtemps" vient de paraître (Une chose sûre / Modulor Music). Ouvert par la chanson qui donne son titre à l'album, clôturé par l'intime et délicate "Notre vivant", l'album nous entraîne par ses onze titres - dont la superbe "La promesse" chantée en duo avec Dominique A - dans l'univers de cet artisan des mots.
Outre ses arrangements avec la présence importante du piano, son phrasé, la qualité de ses textes qui abordent avec délicatesse des sujets qui nous concernent tous en combinant aussi l'intime, le ressenti personnel, ce qui me touche dans le travail artistique d'Hugues Pluviôse, c'est sa sincérité. Ici, nul artifice musical aguicheur, nulle facilité afin de proposer des textes qui ne demandent que peu d'efforts. Un travail patient d'artisan, de polisseur de mots et de notes, d'orfèvre à la recherche de l'éclat juste, de sculpteur à la recherche de la forme aboutie, sans concessions aucune aux effets de mode.
Rien que pour cela, cet album est à découvrir absolument par tous ceux qui apprécient la chanson française de qualité.
Et puis, il faut encore signaler la pochette du CD particulièrement réussie par sa conception graphique (visuel, couleurs) avec un dessin de Quentin Faucompré.
Et voici une autre belle surprise de ce début d'année 2023, "Diluer", second album du duo L'Argousier formé de Sophie Sand et Ludivine Vandenbroucke. Déjà auteures d'un premier album "Le vent sous ses pieds" en 2019, les deux comparses délivre un opus à déguster sans modération. De "Les yeux fermés" et ses harmonies vocales à "Diluer" qui le clôture superbement, l'album est un régal vocal, d'arrangements, de textes ciselés comme dans "Des millions" non sans une pointe d'humour (tragique) comme dans "Tu es parti".
A découvrir sans modération sur leur page bandcamp.