Song of the Day : "Orange Tree" by Hilary Woods
Chanson extraite de l'album "Birthmarks" à découvrir sur bandcamp.
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Chanson extraite de l'album "Birthmarks" à découvrir sur bandcamp.
Alors que la neige tombe en cette fin de mois de mars, voici un album tout en délicatesse. Paru, il y a déjà quelques semaines, "Grande est la maison" délivre dix titres où flotte une douce mélancolie. Composé par Thomas Jean Henri, avec Sean O’Hagan aux arrangements des cordes, cet opus est l'occasion d'écouter deux invités, Bonnie « Prince » Billy et Kate Stables (This Is The Kit), qui, par leur interprétation, ne sont pas pour rien dans la magie enchanteresse de cet album.
A découvrir et à commander sur bandcamp.
Je monte le volume, dès les premières notes, "Blue" des Viagra Boys s'empare de l'espace. Et cette voix ! Ah je veux aller en Suède me plonger dans ce rock terriblement addictif ! Extrait du dernier EP "Common Sense" paru en 2020. 4 titres aussi bons les uns que les autres ! Un régal !
Leur premier album "Street Worms" paru en 2018 est aussi une pépite. Il n'y a qu'à écouter "Just Like You" pour découvrir que ces suédois ne se contentent pas de quelques trucs basiques. On découvrira dans cet opus des irruptions superbes de saxo, des lignes de basse obsédantes ! Non, le rock n'est pas mort, il est éclatant du côté du Nord !
Deux chansons extraites du prochain album d'Ezechiel Pailhès ce matin. Je me laisse porter par cette douce mélancolie, ces mélodies, ce chant au service de la musicalité des textes. Outre les chansons qu'il écrit, Ezechiel Pailhès met en musique les vers de William Shakespeare ("Bien certain"), Victor Hugo, Pablo Neruda et de la poétesse Marceline Desbordes-Valmore ("Sans l'oublier " entre autres). Cette dernière fut la pionnière du romantisme. Elle influença notamment Verlaine et fut la poétesse précurseuse de la poésie française moderne.
"...nous sommes du même pays, Madame, du pays des larmes et de la misère." écrivait Honoré de Balzac.
Les précédents albums de Matt Eliott étaient magnifiques et le prochain "Farewell To All We Know" promet de l'être encore à l'écoute de ce titre.
Ce matin, pendant que ma princesse travaille à distance dans une autre pièce je me laisse porter par la voix magique de Yael Naim.
Par la fenêtre, je vois le ciel toujours aussi bleu. Les rues sont désertes. Sensation étrange que d'entendre ce chant se déployer dans ce calme apparent.
Chanson extraite du dernier album "nightsongs" paru récemment.
J'ai reçu le double LP "Luxe Misère" de Sages comme des sauvages quelques jours avant le confinement. Je ne l'avais pas encore ouvert. Après avoir travaillé à distance depuis ce matin, les deux galettes tournent sur la platine. P.... que ça fait du bien ! Ah ces deux-là m'avaient enthousiasmé lors de la sortie de leur premier opus "Largue la peau" . Je l'avais chroniqué à l'époque. Et puis, ils avaient accepté un entretien du temps où j'avais un peu de temps. En me "taclant" au passage sur l'emploi du terme "projet". Ils avaient bien raison !
Avec "Luxe Misère" tout est annoncé et, si la musique et le rythme sont fréquemment entraînants et ont des accents de joie, il convient de prêter une oreille aux textes qui sont bien plus graves que cela pourrait paraître. Je me souviens que mon directeur de mémoire de 3e cycle m'avait dit un jour pour que je rectifie le tir : "De la légèreté dans l'écriture ! Y compris dans l'écriture scientifique, vous pouvez être léger et sérieux !" C'était un passionné de littérature. Il considérait que celle-ci nous disait beaucoup sur notre monde. Bien plus que la science en de nombreux domaines.
Avec c'est Comme des sauvages, c'est quelque chose de comparable qui m'enchante : une forme de fraîcheur et de légèreté.
Un double LP avec deux titres bonus à découvrir absolument. Vivement que j'ai l'occasion de pouvoir les écouter sur scène un jour !
Quelques-uns de mes titres préférés :
J'ai laissé ma princesse dormir ce matin.
Quand, elle s'est éveillée, j'ai embrassé la peau au creux de son épaule. Elle était douce et chaude.
J'avais déjà fumé quatre cigarettes.