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Extraite de Cap Waller. Le texte, l'interprétation, le duo, l'accompagnement musical. La version solo est magnifique aussi. Probablement, une des plus belles chansons françaises de ces dix dernières années. Une écriture sobre, épurée et riche de sens. Le mot juste.
Un matin de mai, le ciel d'un bleu si bleu qu'il en est presque obscène.
Je ne suis plus guère l'actualité, reclus dans mes terres granitiques. Par dégoût peut-être du flot de nouvelles, bien trop souvent déprimantes, bien trop souvent révoltantes. Comme pour me protéger du bruit du monde. Ne croyez pas que je sois indifférent, non. Juste las de voir mes rêves d'adolescent d'un monde différent s'être brisés. Juste pour éviter que la révolte qui gronde encore parfois en moi et le dégoût aussi ne me terrassent.
J'ai appris la mort de Jean-Louis Murat, tard hier soir, presque par hasard, pendant une conversation.
Je n'ai pas pour habitude d'écrire ici à la mort d'une personne qui a pu être d'une compagnie précieuse à un moment ou à un autre de ma vie, par une chanson, une phrase, un roman, un poème, une photographie, une estampe, un tableau, un sourire, un regard, une présence.
Je n'ai pas pour habitude de rejoindre le flot des louanges, le cortège des sincères et des faux-culs.
Notre émotion parle plus de nous que de celle ou celui que nous pleurons.
Je n'ai rien à dire de particulier sur Jean-Louis Murat. Non, juste donner à entendre que Murat, c'était ça pour moi : quelques chansons qui continueront à tourner sur mes machines à son.
Titre extrait de l'album "Singe Chromés", 2014. Les dix plages seraient à faire figurer. Le second opus "2" paraîtra en 2018, peu avant la disparition de Denis Scheubel.