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"IV / III" de Bruit Noir

Les nuages rôdent au-dessus des toits d'ardoise. La lumière grise me ferait presque déprimer tant j'ai l'impression de vivre dans une semi-obscurité depuis quelques jours. Sans parler du fil d'actualités que je préfère ne plus écouter. Ce n'est pas le nouvel album de Bruit Noir qui va me sortir de mon humeur maussade. Même si, de temps à autre, il m'arrache un sourire, enfin une esquisse... Et même celui qui pourrait quelque peu me faire rire - "Béatrice"- s'avère aussi sombre que les autres. Normal me direz-vous, avec un nom pareil -"Bruit Noir"-, qu'attendre d'autre ?

S'il y a une éclaircie dans cet opus, ce sont les compositions de Jean-Michel Pires. Captivantes, pleine de trouvailles pour offrir un écrin à la voix de Pascal Bouaziz. Ce dernier est en verve mais, plus encore que le contenu des textes - j'imagine les critiques qui vont passer leur temps à souligner le propos - c'est sa façon d'aligner les mots, leur dynamique, leur sonorité, ses intonations qui s'avèrent des plus intéressantes. Un grand moment de spoken word.

La pluie s'est invitée. L'album s'achève. Dans la pénombre qui déjà s'annonce, je vais continuer à vivre, désenchanté.

 

 

 

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