Concision 23
J'écoute le vent
qui s'empare de la nuit
à côté paisible tu dors.
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J'écoute le vent
qui s'empare de la nuit
à côté paisible tu dors.
You said in my eyes
You could see the ocean
You said you could get lost
In the blue of my eyes
But now I'm alone I'm alone
In the silence of the night
In the silence of the night
Quand tu veux partir vers des contrées éloignées
A ton corps je m'accroche tel lierre à l'écorce
Mais tu te dérobes tu disparais muet
Par la fenêtre je vois ces vagues retorses
Les jours s'étirent voilés de grise douleur
Et dans les draps froids flotte toujours ton odeur
You said in my eyes
You could see the ocean
You said you could get lost
In the blue of my eyes
But now I'm alone I'm alone
In the silence of the night
In the silence of the night
Tel sable entre les doigts s'enfuit le souvenir
De tes mains sur la blancheur de mes seins offerts
Désormais mes cheveux sont couleur de l'ivoire
Et ma poitrine a oublié la joie du plaisir
Je n'entends guère la colère de la mer
Mais par la fenêtre je peux toujours les voir
Ces vagues fourbes et grises où tu as disparu
Oh mon amour mon unique amour
Jamais je ne verrai les îles du Cap-Vert
Ni celles si lointaines de la Madeleine
Oh my love my only love
I could never see the cape of Good Hope
The cape of Good Hope
In my eyes
Nobody could never see the ocean
In the blue of my eyes
There are only tears
But I'm still loving you
I'm still loving you
In the silence of the night
In the deafening silence of the night.
au coin d’une rue j’ai croisé
un homme qui marchait
qui marchait à grands pas pressés
il tenait trois roses rouges à la main
trois roses rouges sang
de temps en temps
d’un geste élégant
il relevait une mèche rebelle
j’ai suivi l’homme qui marchait
à grands pas pressés
je l’ai suivi
au coin d’une rue
sur le trottoir d’en face
une femme l’attendait
elle était belle et souriait
au coin d’une rue
j’ai laissé l’homme marcher
à grands pas pressés vers son destin
trois roses rouges sang à la main
quand il a traversé
une voiture l’a renversé.
Vers sa destinée
sur la terre du chemin
roule l'agate.
Ciel ridé de gris
L'âge sur mes mains inscrit
L'automne s'installe.
Sur le banc Elle
les yeux ouverts
blottie contre Lui
ferme les siens
pour se souvenir d’Elle
le grain de sa peau son odeur
son visage son sourire
dans la mémoire que retenir
les mains d'Elle de Lui
qui ne veulent se désunir.
Au creux de ma main
la rondeur de son genou
Elle dort sereine.
Un souffle glacial
dans ce quartier dit rénové
Je marche seul.