Concision 84
Immobile nu
Au bord du sombre abîme
Oscille plonge.
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Immobile nu
Au bord du sombre abîme
Oscille plonge.
Pas même le vent
dans les feuilles du mûrier
n’aurait pu changer notre futur.
Il était dès son point d’origine tracé
inéluctable.
Premiers bourgeons
A ses yeux rides nouvelles
Encore plus belle.
Embrassé sa nuque
Écouté son souffle apaisé
Sous la lune qui meurt.
Éteinte la pluie
Odeur de terre mouillée
Blancheur de ses seins.
Au chant des oiseaux
Sur ta peau la lumière joue
Calme du matin.
Douceur de l'éveil
D'un sourire lumineux
Chaque nuit peuplée.
Debout dans le flot
Des rickshaws et des vélos
Je frotte mes yeux.