EP of the Month : "Immensità" by Andrea Laszlo De Simone
Quatre titres, des critiques élogieuses.
Andrea Laszlo De Simone signe un album incontournable de cet été où l'insouciance masque l'incertitude angoissante.
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Quatre titres, des critiques élogieuses.
Andrea Laszlo De Simone signe un album incontournable de cet été où l'insouciance masque l'incertitude angoissante.
Un jour de plus, dévoré par le bleu de cet été amnésique.
Et la voix de Michelle Gurevich. Ondulations.
Plus de 9 min. Avec Emiliana Torrini en invitée. Marketa Irglova délivre un nouveau titre somptueux.
Une évidence.
Un nouvel album de Nadine Shah, c'est encore l'occasion d'écouter cette voix et de musarder entre titres à la construction somme toute classique, plus "accrocheurs" et des titres obsédants tel "Prayer Mat" qui conclue avec brio ce nouvel opus.
Quatrième volet de "L'Art de la démo", "Comment vivre ?" s'empare de moi dès les premières heures de ce matin d'été.
Je retrouve Cheval Blanc encore et encore. Depuis la parution de son premier album, il vient m'obséder avec cette voix porteuse de toutes les batailles perdues, des amours enfuies, des épreuves endurées, des espoirs déçus, des éclairs de sombre lucidité, des révoltes qui grondent.
C'est une vieille histoire avec celui qui s'appelle Jérôme-David Suzat-Plessy, ou plus simplement Jérôme Suzat, ou différemment Cheval Blanc.
Un jour - cela te semble déjà si lointain - tu as entendu une chanson et tu n'as pas pu décrocher. Tu essaies de t'en éloigner mais il revient toujours et encore. Tu as beau ranger ses albums parmi tous les autres dans les étagères, il parvient toujours à faire irruption, à être ton compagnon un soir de doute, d'envie de fuir "le bruit du monde" ou bien au matin après avoir contemplé amoureusement ta compagne endormie.
C'est de l'ordre de l'inexplicable comme une histoire d'amour, ça te prend littéralement aux tripes, parcourt ton épine dorsale, emplit ta cage thoracique d'un "je-ne-sais-quoi" qui te noue la gorge, ça t'obsède. Tu passes et repasses "Une île" co-écrite avec Victoria Davis dont il avait déjà mis en musique des textes que tu prends en "pleine gueule", qui te traversent sans te laisser aucune chance d'être indifférent. "Quand" est aussi signée par Victoria Davis ; à l'écouter, je crois comprendre pourquoi elle fut l'un des premiers textes chantés en français par Cheval Blanc. Il n'y a que lui qui pouvait l'interpréter, lui donner cette densité, ces accents. Une alchimie entre auteure et interprète.
Ecrire sur les démos de Cheval Blanc est sans aucun doute un exercice inutile, un "trop", un bavardage qui vient trahir cette oeuvre unique. Il serait vain de vouloir en faire une lecture ou une écoute analytique, il suffit de se laisser porter par "Beau demain". Juste s'abandonner à ce chant, ces mélodies, ces textes.