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  • J'ai longé le mur

    j'ai longé le mur

    évité les ombres

    contemplé la lumière crue

    sur les tombes

    mordu la chair d'une figue

    de celles que tu aimais

    celles à la chair rouge

    mes gencives saignaient

    de ce sang éclatant

    qui enfant me terrifiait

    j'ai attendu que les étoiles trouent le ciel

    une douce chaleur montait des pierres

    j'ai suivi l'allée de graviers

    fermé la porte des souvenirs

    longé le mur

    évité les ombres

    mes gencives saignaient

    mes gencives saignaient

     

    (Texte initialement mis en ligne le 5 juillet 2015)

  • Summer Holidays

    It's time to go to the beach. Lazing. Expected return on September 1.

    Retour en septembre avec des nouvelles du prochain album de Tristen, de l'EP d'Annika and the Forrest et bien d'autres encore si j'ai un peu le temps entre deux baignades d'écouter quelques albums...

    En attendant, voici un titre de l'excellent album d'Emily Wells chroniqué récemment et qui tourne chaque jour.

     

  • Aurore

    Ce sera l’un de ces matins de rosée

    tu seras toute chaude endormie

    la fenêtre sera grande ouverte au bruit

    des vagues sur les rochers

    le soleil à peine levé dansera léger

    sur tes lèvres offertes entrouvertes

    sur ta main dans tes cheveux égarée

    Ce sera l’un de ces matins de rosée

    ta peau aura encore l'odeur de l'été

    j’attendrai que tu sois éveillée

    et je te regarderai.

     

  • Album of the Month : "Promise" by Emily Wells

    Voici un album paru en ce début d'année 2016 qui est passé presque complétement inaperçu en France. Je suis toujours étonné par l'empressement d'une grande partie de la presse et des blogs spécialisés pour écrire sur les mêmes albums, en reprenant d'ailleurs bien souvent les mêmes éléments tirés des biographies et des présentations de promo. Pourtant, Emily Wells a donné plusieurs concerts en France cette année, on aurait pu penser que son album allait bénéficier d'un peu plus de visibilité.

    Violoniste de formation, multi-instrumentiste, productrice, compositrice, interprète, cette artiste américaine peut déconcerter. Difficile en effet de l'assigner à un seul genre tant elle a l'art de combiner de multiples influences et d'employer aussi bien violon que machines, sans oublier sa voix qui est un instrument à part entière dans ses chansons (écouter "Fallin in on It", "Antidote" ou "Light is Drainin") suffira à vous en convaincre.

     

    Certes, son album n'est peut-être pas d'un abord des plus immédiats - quoique - mais, plus on l'écoute, plus on découvre la richesse de ses compositions. Auteure déjà de plusieurs albums et de titres magnifiques ("Passenger" par exemple en 2012), Emily Wells délivre un opus qui vous transperce dès le premier titre de 7'30 "Los Angeles". Composé de 11 chansons, cet album est d'une étrange beauté, envoûtante et addictive. Se plonger dans "Antidote", "Falling in on It", "Pack of Nobodies", "Light is Draining", "You Dream of China" et bien d'autres, c'est avoir l'assurance de glisser dans un univers ensorcelant. Rares sont les albums d'une telle cohérence, chaque morceau est non seulement à apprécier pour lui-même mais aussi à replacer en tant qu'unité d'un ensemble plus vaste. Selon moi, c'est son album le plus abouti, celui où elle s'affranchit d'une présence parfois trop prégnante de certaines influences musicales pour créer un opus doté d'une couleur unique.

    Un de mes albums incontournables de cette année 2016.

    Disponible partout y compris en vinyle sur commande, en écoute intégrale sur spotify.