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Voici une compilation à déguster tranquillement lors des douces soirées d'été qui se prolonge encore ou alors cet automne, au coin du feu, quand le ciel est bas.
Composée de 15 morceaux réunis par DJ Sundae et Julien Dechery, elle permet de découvrir des pépites inconnues qui forment un ensemble touchant, d'une grande sensibilité.
On pourra lire l'interview des deux initiateurs de cette compilation réalisée par le label "Efficient Spare" dans l'excellent "The Drone"
Il est assez surprenant de remarquer le peu d'écho rencontré en France par la sortie des albums de Synne Sanden, jeune artiste norvégienne. J'avais déjà signalé deux titres il y a quelque temps. La mise en ligne très récente de plusieurs morceaux enregistrés en live dont une nouvelle chanson "Gloom" me donne l'occasion de vous inviter à découvrir les trois albums solo de la demoiselle. En 2011, Synne Sanden réalise son premier album “When Nobody´s Around”, un début remarquable, un des premiers albums les plus enchanteurs de cette année-là :
Puis vient en 2013, "Climbing In The Window", second opus qui démontre immédiatement sa capacité à créer de nouveaux univers musicaux en utilisant tous les registres de sa voix :
Enfin, cette année, un troisième album "In Between Sparks" confirme l'étendue de sa palette. On pourra d'ailleurs écouter les versions de l'album et celles piano-voix mises en ligne de "Wounds" et "Black Pearls" pour mesurer combien Synne Sanden est époustouflante dans son chant et son interprétation. Il serait injuste que cette artiste ne rencontre pas un plus large public à l'instar d'autres artistes scandinaves de ces dernières années telle Susanne Sundfør.
Voici un album paru en ce début d'année 2016 qui est passé presque complétement inaperçu en France. Je suis toujours étonné par l'empressement d'une grande partie de la presse et des blogs spécialisés pour écrire sur les mêmes albums, en reprenant d'ailleurs bien souvent les mêmes éléments tirés des biographies et des présentations de promo. Pourtant, Emily Wells a donné plusieurs concerts en France cette année, on aurait pu penser que son album allait bénéficier d'un peu plus de visibilité.
Violoniste de formation, multi-instrumentiste, productrice, compositrice, interprète, cette artiste américaine peut déconcerter. Difficile en effet de l'assigner à un seul genre tant elle a l'art de combiner de multiples influences et d'employer aussi bien violon que machines, sans oublier sa voix qui est un instrument à part entière dans ses chansons (écouter "Fallin in on It", "Antidote" ou "Light is Drainin") suffira à vous en convaincre.
Certes, son album n'est peut-être pas d'un abord des plus immédiats - quoique - mais, plus on l'écoute, plus on découvre la richesse de ses compositions. Auteure déjà de plusieurs albums et de titres magnifiques ("Passenger" par exemple en 2012), Emily Wells délivre un opus qui vous transperce dès le premier titre de 7'30 "Los Angeles". Composé de 11 chansons, cet album est d'une étrange beauté, envoûtante et addictive. Se plonger dans "Antidote", "Falling in on It", "Pack of Nobodies", "Light is Draining", "You Dream of China" et bien d'autres, c'est avoir l'assurance de glisser dans un univers ensorcelant. Rares sont les albums d'une telle cohérence, chaque morceau est non seulement à apprécier pour lui-même mais aussi à replacer en tant qu'unité d'un ensemble plus vaste. Selon moi, c'est son album le plus abouti, celui où elle s'affranchit d'une présence parfois trop prégnante de certaines influences musicales pour créer un opus doté d'une couleur unique.
Un de mes albums incontournables de cette année 2016.
Disponible partout y compris en vinyle sur commande, en écoute intégrale sur spotify.