Concision 68
Sous un voile blanc
Endormie la ville au matin
Embrassée sa nuque.
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Sous un voile blanc
Endormie la ville au matin
Embrassée sa nuque.
A vouloir
emprisonner ton regard
seul le désespoir
a laissé sa trace
sur la pellicule
du temps capturé.
Ridé comme la mer
par les tempêtes mauvaises
Mon visage dans la glace.
Le lierre serpente
sur le mur abandonné
L'été s’effrite.
Effleure le crâne
Prend le corps entre ses bras
Pulsations du soir.
Par les pulsations
de mon cœur dans la pénombre
Le silence irradié.
j'ai longé le mur
évité les ombres
contemplé la lumière crue
sur les tombes
mordu la chair d'une figue
de celles que tu aimais
celles à la chair rouge
mes gencives saignaient
de ce sang éclatant
qui enfant me terrifiait
j'ai attendu que les étoiles trouent le ciel
une douce chaleur montait des pierres
j'ai suivi l'allée de graviers
fermé la porte des souvenirs
longé le mur
évité les ombres
mes gencives saignaient
mes gencives saignaient
(Texte initialement mis en ligne le 5 juillet 2015)
Ce sera l’un de ces matins de rosée
tu seras toute chaude endormie
la fenêtre sera grande ouverte au bruit
des vagues sur les rochers
le soleil à peine levé dansera léger
sur tes lèvres offertes entrouvertes
sur ta main dans tes cheveux égarée
Ce sera l’un de ces matins de rosée
ta peau aura encore l'odeur de l'été
j’attendrai que tu sois éveillée
et je te regarderai.