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Cela faisait quelque temps que je n'avais pas évoqué de musique scandinave. Voici le retour d'Elina Johansson (Dear Euphoria) en version solo sous le nom d'Eli Na. Un premier single annonce la parution d'un EP "Nature is my Mother now" de quatre titres. A suivre.
Cette semaine, plutôt que d'évoquer le nouvel album "Eléor" de Dominique A qui va, à coup sûr, faire l'objet de nombreuses critiques (élogieuses ?) dans les magazines et webzine spécialisés, je préfère évoquer d'autres sorties qui bénéficient de beaucoup moins de promotion et nous réservent d'agréables instants.
N'ayant pas encore reçu le vinyle du second album d'Orso Osenska que j'attends avec impatience et qui me semble beaucoup plus intéressant et délicat que celui du désormais consacré numéro 1 des auteurs/compositeurs par certains critiques (ah les classements ont la vie dure !), c'est donc avec le second album d'Alice Lewis que j'inaugure cette semaine de mi-mars où la lumière du printemps qui s'annonce, joue de plus en plus avec le calcaire des façades de la ville où je vis.
Si l'on semble osciller entre lumière et abîme dans ce nouvel opus, il y a, quel que soit le style des titres, un rayon lumineux : la chant d'Alice Lewis déjà découvert dans son premier album "No One Knows We're Here". Ceux qui ne s'arrêteraient qu'au titre obsédant "Ignorance Is Bliss" auraient une image bien réductrice de ce disque raffiné, varié et mariant cordes, electro, arpèges de guitare...
Si les arrangements et la production témoignent d'une grande maîtrise pour tous les titres ("Perfect Stanger" est un régal), c'est peut-être dans des chansons telles que "The Drought", "The Statue", "Where Do We Go Now" ou "Belbuoy" qu'Alice Lewis me semble atteindre des sommets.
Un album à découvrir patiemment et qui s'avère passionnant.
Pauline Dupuy, contrebrassiste, nous offre cette belle reprise d'une chanson de Brassens. Cette version figure dans la compilation des deux derniers maxis d'Angil and the Hiddentracks dont elle faisait partie. L'aventure de ce collectif s'est arrêtée en 2014. On trouvera sur leur page bandcamp leurs dernières compilations avec des inédits et des collaborations.
"Cosmic Dancer", chanson qui figurait en 1971 sur l'album "Electric Warrior" des T Rex avec la voix si particulière de Marc Bolan, connut un nouveau succès lors de la sortie du film Billy Elliot en 2000.
Vingt-quatre secondes minimalistes de guitare électrique scandées de batterie légère et puis :
« D’accord pour la vie
D’ailleurs pour la mort aussi
C’est plié, abandonné
Sur la plage aux crustacés »
Et « Plus rien », la chanson qui clôture le superbe album "Et après, on verra..." de LOU en 2010, se poursuit, parfaite, magnifique, épurée, dans ses boucles lentes électriques pour s'achever par ces mots qui s'étirent :
Le nouvel album "Rituals" du groupe Other Lives sera disponible le 4 mai 2015. Voici l'un des deux titres déjà dévoilés avec un premier clip : "Reconfiguration"
Bon, évidemment, je suis un quasi-inconditionnel de ce groupe depuis ses débuts.