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catherine watine

  • Album of the Month : "SHORT SERIES OF ARRANGED PIANO" by Watine

    Ce matin, le vent s'est levé. Les bourrasques faisaient craquer la vieille charpente quand j'ai ouvert l'emballage de carton posé sur la table aux carreaux de céramique, tout près de la platine vinyle. Je savais qu'il allait m'attendre, là, patiemment. Je savais qu'il allait attendre le moment où je l'ouvrirai calmement, où j'apprivoiserai son contenu à l'instant qui me paraîtrait le plus adéquat. Je l'ai laissé là quelques jours, je le regardais de temps à autre. Non, ce n'était pas encore le moment. Attendre, savoir attendre. Et puis, alors que la solitude s'était installée, que le ciel tourmenté et le noir luisant des ardoises sous la pluie me semblaient en adéquation avec son écoute, je l'ai sorti de son emballage, j'ai touché - presque caressé - sa pochette, sorti délicatement le disque.

    Neuf morceaux composés par Catherine Watine. Au piano, bien sûr. Mais pas que, des sons multiples, des chutes de violoncelle, des craquements et une voix.

    La musique de Catherine Watine est de celles qui créent des espaces d'introspection, qui fouillent la mémoire et les souvenirs, qui vous font osciller entre mélancolie et lumineuse sérénité, entre mystère insondable et frontières de l'intime. Touchante d'humanité, essentielle.

    La musique de Catherine Watine est de celles qui sied à ces clairs-obscurs des contrées où je vis. Le disque s'achève et (est-ce un hasard ?) un rayon de soleil vient jouer avec les gouttes de pluie. Par la fenêtre, je crois voir se dessiner un arc-en-ciel. 

       

  • Track of the Week : "FLATS AND SHARPS" by Catherine Watine

    La nuit est tombée. Je viens juste de rentrer. Seul, dans l'appartement désert, une longue journée sans l'être aimé qui vous manque. La musique de Catherine Watine emplit l'espace. Je me dis que je n'aurais peut-être pas dû écouter et, en même temps, c'est peut-être dans ces moments où l'on est dans un état oscillant, dans un entre-deux, au bord de l'abîme où la magie de la rencontre avec une musique, une chanson s'opère. Je ne sais pas vraiment ce que Catherine Watine a voulu exprimer de son point de vue mais sa musique me rencontre en cet instant, fait écho avec mes émotions et sensations du moment. Après tout quelle que soit l'intention d'un auteur ou d'un compositeur, l'important est cette entrée en résonance avec le lecteur ou l'auditeur. Le pourquoi n'a guère d'importance, le comment, la technique non plus, l'essentiel est ce qui fait humanité. La musique de Catherine Watine est de cet ordre, elle ouvre la possibilité d'un sens, d'un ressenti profondément humain où les outils technologiques sont au service de l'émotion. Dans un monde où certains veulent éduquer dès le plus jeune âge les enfants au contrôle des émotions, où l'on parle de compétences psychosociales (qui sous-tendent l'opposé de ce qui fait notre humanité), il est bon que d'autres encore nous ouvrent la porte vers les émotions, le ressenti, le hasard de la rencontre. Rien que pour cela, le prochain volet de la trilogie de Catherine Watine - Errances Fractales - sera l'un des albums à goûter lentement un soir à la nuit tombée quand la brume descendra sur la lande que, bientôt, je rejoindrai.

     

  • Sound & Video of the Week : "INTERSTELLAR UN​-​RAVEL" by Catherine Watine

    L'été est achevé, le gris envahit le ciel, le vent s'est levé et l'orage menace. Je ne sais ce que demain sera. Je me contente de vagabonder. Une seule certitude : la musique et la lecture m'accompagneront. La sérénité de l'amour, la plénitude d'un bonheur partagé aussi. Demain sera d'ombres et de lumières.

    Titre extrait du dernier opus de Catherine Watine : "INTRICATIONS QUANTIQUES ** QUANTUM ENTANGLEMENT".

    L'album est en vente sur sa page bandcamp.

  • Video of the Day : "Les Appalaches" by Watine

    Réalisé par Johanna Hand, voici le dernier clip  produit pour l'un des titres phares du dernier album "Atalaye" de Catherine Watine à qui j'ai récemment consacré une chronique à l'occasion de la sortie du vinyle.

    Depuis, j'ai réécouté plusieurs fois l'album et je pense avoir oublié d'évoquer deux autres autres éléments qui donnent à cet opus cette couleur unique :

    - le travail remarquable sur les matières, les textures musicales ;

    - le timbre de cette voix, sa chaleur, sa douceur et ce qu'elle porte d’expériences multiples d'une vie.

    Mais la force de Watine est d'être capable de conserver cette intensité lors de concerts où elle se produit en formation très restreinte. Ainsi la version piano-violon (avec Gaëlle Deblonde) à laquelle j'ai eu la chance de pouvoir assister, était un bel instant de grâce et de complicité.