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litérature

  • Books : à lire ou à relire n°9, "Le chat qui venait du ciel" de HIRAIDE Takashi

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    Comme un instant d'apaisement dans le tourbillon de nos vies quotidiennes, ce court et premier roman de HIRAIDE Takashi doit beaucoup à son écriture délicate, aux descriptions de ce jardin d'une ancienne demeure japonaise où un chat va faire irruption dans la vie d'un couple. 

    L'auteur, considéré comme l'un des plus grands poètes contemporains de son pays, réussit à faire de cette histoire qui pourrait être somme toute banale un moment gracieux, un récit où la légèreté apparente ne peut masquer sa profondeur. 

    Publié en français en 2004, le livre est disponible en poche chez Picquier.

    Le chat qui venait du ciel, HIRAIDE Takashi, traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu, collection Picquier poche, 2006.

     

     

  • Books : à lire ou à relire n°8, "Les années douces" de KAWAKAMI Hiromi

    litérature,roman,livre,books,kawakami hiromi,les années douces"Les années douces" de KAWAKAMI Hiromi, traduit du japonais par Elisabeth Suetsugu, collection Picquier poche, poche n° 244, 2005.

    Où il est question de la rencontre de Tsukiko et de son ancien professeur de japonais, "le maître".

    Où il est question de petits riens, de saké et de plats divers qui accompagnent sa consommation.

    Où il est question de base-ball, de champignons, de solitude, de rendez-vous et d'amour.

    Un roman construit comme une succession de courts récits.

    Un roman d'une grande légèreté, d'une grande délicatesse, écrit dans un style qui pourrait paraître simple mais qui peu à peu vous envoûte et vous entraîne à suivre la narratrice jusqu'à la fin de ces années douces

    Des dernières pages magnifiques.

  • Books : A lire ou à relire n°7

    litérature,roman,livre,books,sara stridsberg,la faculté des rêves« La faculté des rêves » de Sara Stridsberg, traduit du suédois par Jean-Baptiste Coursaud. Stock 2009.

    Il est des livres qui vous heurtent, ne vous ménagent pas, qui fouillent le sombre et même si vous avez envie de ne plus les lire, ils reviennent à l'assaut, implacables. La lecture enfin achevée, ils demeurent encore là, vous vous doutez qu'ils resteront sans doute à jamais gravés dans un pan caché de votre mémoire.
    "Mars" de Fritz Zorn fut l'un des ces livres qui ne me laissa aucun répit. "La faculté des rêves" de la romancière suédoise Sara Stridsberg appartient aussi à cette catégorie : une construction tel un corps démembré, fragments tantôt poétiques, fantasques ou triviaux, texte hétérogène mais extrêmement maîtrisé, texte inventé et non biographique.
    Le personnage central en est Valerie Solanas, féministe améri­caine, auteur d'un texte (SCUM Manifesto) appelant à créer une société sans hommes.Connue pour avoir tenté, en 1968, d'assassiner Andy Warhol, elle mourra seule d'une pneumonie dans une chambre d'hôtel vingt ans plus tard.
    Texte noir, parfois lumineux, parfois insoutenable qui vous emmène aux côtés d'une femme pleine d'énergie, irrémédiablement blessée, intellectuelle, prostituée, à la limite de la folie, féministe, auto-destructrice et au destin tragique. Une fiction poignante.
    Pour terminer, un entretien de Sara Stridsberg avec Sylvain
    Bourmeau de Mediapart à l'occasion de la parution de son livre :


    Sara Stridsberg, La Faculté des rêves (Mediapart) par Mediapart