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  • Song of the Week : "Défibrilateur" by Emmanuelle Cadoret

    Ce matin, la pluie a cessé en ces terres de granit et d'ardoise où je vis. De ma fenêtre, je ne vois que le bleu du ciel. La lumière inonde les murs et les toits.

    Une nouvelle journée débute avec pour compagnon l'album "Du spectacle" paru en cette fin septembre.

    Une nouvelle journée débute avec la voix d'Emmanuelle Cadoret, chaude, envoûtante, émouvante.

    J'aurais pu choisir "Debout", "Où je suis", "Petit cirque intérieur", "Je reviens du futur" ou bien la chanson qui donne son titre à l'album.

    Ce matin, la pluie a cessé. Un bleu éclatant a chassé la grisaille. Les chansons d'Emmanuelle Cadoret se déploient dans la pièce, entre bois et granit. Je crois qu'elles s'y plaisent.

     

  • Album : The Question (Deluxe Editions) by Anna Tivel

    Ce matin, la voix si particulière d'Anna Tivel m'accompagne.

    Paru en 2019, l'album "The Question" a fait l'objet, cette année, d'une nouvelle édition vinyle comprenant une version intégrale de l'opus en version acoustique en solo.

    Un album à redécouvrir.

     

  • "Le Manque" : Z'avez pas lu ! "Aucune réponse garantie".

    Z'avez pas lu : "Aucune publication n'est effectuée en raison d'une sollicitation ou d'un contact promotionnel. Aucune réponse n'est garantie aux messages adressés."

    Un nouveau message. Bon enfin, j'en reçois pas souvent. Mon ego devrait être flatté. Pa'ce que qui irait fureter sur mes notes bancales. Y en a plein qui déversent leur trop plein sur la toile ou qui s'prennent pour des spécialistes de tel ou tel truc, de tel ou tel machin. Dans tout ce fatras, sur cette autoroute virtuelle saturée, je dépose d'insignifiants petits cailloux. Ça grouille d'esperts malhabiles et d'espertes désespérantes, de panseuses ou de panseurs dont le seul intérêt est de vous abrutir avant la sieste, de poétesses et de poèteurs qui vous font regretter d'avoir réussi à apprendre à lire, de déchanteuses et déchanteurs qui vous donnent envie d'écouter qui déjà, tiens allez  Yannick Noah (enfin un vrai chanteur sympa et tout et tout et qui sait jouer à la baballe lui), d'écri-vaines et d'écri-vains qui n'ont aucune pitié des arbres, de compotes-sitrices et compote-siteurs à vous donner envie d'être sourd. 

    Bon, allez, je me décide à lire le message. Ça démarre mal quand je vois "Le Manque" en nom d'expéditeur. Ouh, ça sent le machin un peu psyquelquechose ça non ? Des références cacaniennes - oups, attention là, faut respecter les grands penseurs baroques. Et puis tiens y a même un lien pour aller visiter. Allez hop, je me lance. Après tout, rien à faire ce matin, pas envie de faire la vaisselle. Déjà étendre la lessive m'a épuisé pour le reste de la journée, pffff le quotidien démoralisant. Y a du soleil pour une fois, je pourrai peut-être aller traîner mes vieux os en bord de mer mais j'ai l'humeur flemmarde aujourd'hui. Je clique, je furète, je picore. Et bien dis donc, "Le Manque", i' sont pas en manque - facile mais trop tentant ! Y a de quoi écouter et voir. Les deux bonhommes s'en donnent à coeur joie. "Le Manque" c'est ça :

    Ou encore ça :

    Et puis aussi ça : 

     

    Et puis, l'un des deux larrons (Christophe Esnault) a aussi le culot de publier aux éditions Æthalidès. Il y a même un extrait en ligne de "Pas même le boucher" paru en juin 2023 ! 

    Bref, y a de quoi faire son marché de p'tits moments qui font du bien ! A croire qu'il n'y a pas besoin d'attendre un rayon de soleil pour s'arracher un sourire !

     

     

     

     

  • Books : "La Passion de Pier" by Selim Rauer

    Dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, Pier Paolo Pasolini est assassiné près de Rome. C'est aux derniers jours de la vie du réalisateur mais aussi poète, essayiste et écrivain que le premier roman de Selim Rauer, paru en 2007 aux éditions Les Perséides, est consacré.

    Une plongée magnifique et terrible dans cette histoire tragique.

    littérature,roman, Selim Rauer

  • "IV / III" de Bruit Noir

    Les nuages rôdent au-dessus des toits d'ardoise. La lumière grise me ferait presque déprimer tant j'ai l'impression de vivre dans une semi-obscurité depuis quelques jours. Sans parler du fil d'actualités que je préfère ne plus écouter. Ce n'est pas le nouvel album de Bruit Noir qui va me sortir de mon humeur maussade. Même si, de temps à autre, il m'arrache un sourire, enfin une esquisse... Et même celui qui pourrait quelque peu me faire rire - "Béatrice"- s'avère aussi sombre que les autres. Normal me direz-vous, avec un nom pareil -"Bruit Noir"-, qu'attendre d'autre ?

    S'il y a une éclaircie dans cet opus, ce sont les compositions de Jean-Michel Pires. Captivantes, pleine de trouvailles pour offrir un écrin à la voix de Pascal Bouaziz. Ce dernier est en verve mais, plus encore que le contenu des textes - j'imagine les critiques qui vont passer leur temps à souligner le propos - c'est sa façon d'aligner les mots, leur dynamique, leur sonorité, ses intonations qui s'avèrent des plus intéressantes. Un grand moment de spoken word.

    La pluie s'est invitée. L'album s'achève. Dans la pénombre qui déjà s'annonce, je vais continuer à vivre, désenchanté.

     

     

     

  • Discovery : "Voce Lillà" by Radio Hito

    Sept titres.

    6 en italien, 1 en français ("Pour ne pas dormir" d'Anne Sylvestre").

    Des adaptations d'Octavio Paz et d'Alejandra Pizarnik.

    Des mélodies et un chant qui vous captivent.

    Sensibilité, délicatesse, singularité.

    A découvrir absolument.