aléatoire 1
Dans une chambre de miroirs amers
une demoiselle aux ailes bleues
tâtonne et se perd
Il y a de cruelles lumières
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Dans une chambre de miroirs amers
une demoiselle aux ailes bleues
tâtonne et se perd
Il y a de cruelles lumières
J'avais signalé en d'autres lieux le premier album que Rey Villalobos avait publié sous le nom de House of Wolves en 2011. Le second opus qui sera suivi d'un troisième cette année est dans la lignée du premier mais peut-être d'une force évocatrice encore plus forte.
Il y a toujours cette voix qui flirte en permanence avec la fêlure, au timbre équivoque et qui procure cette couleur androgyne assez unique, toujours ces ambiances presque minimalistes, ces compositions avec piano, guitare et cette beauté fragile.
Cette fois-ci, l'album ne comporte que 8 titres mais ils suffiront à enthousiasmer tous ceux qui apprécient ces atmosphères. Rey Villalobos que cela soit au piano, à la guitare ou au chant excelle à nous entraîner dans des contrées que nous ne voulons plus quitter.
Des chansons magnifiques telles "One", "Martians", "Take Me to the Others", "Daughter of the Sea" qui donne son nom à l'album et puis "Beautiful Things" qui ouvre l'un des opus les plus bouleversants de l'année. L'album est disponible sur bandcamp.
Cette ballade fut enregistrée par Black Sabbath dans leur troisième album studio "Master of Reality" en 1971. Tony Iommi, un des guitaristes légendaires du heavy metal, y jouait de la flûte.
Il ne faut que quelques secondes pour tomber sous le charme de "Don't Fade" chanté magnifiquement par Rachel Sermani sur son second album "Tied to the Moon".
Mais cet album recèle d'autres instants aussi somptueux telle "Ferryman". Rachel Sermani nous délivre ses histoires de sa voix chaude sur des arrangements délicats. Elle s'offre un agréable duo sur "Banks Are Broken". Les titres où les guitares se font plus saturées montrent que ce choix se marie fort bien avec sa voix comme le prouve l'excellent "I've Got A Girl". Il faut prendre le temps d'écouter cet opus qui est une des plus belles surprises de ce mois de juillet. Un album de confirmation pour cette artiste qui nous vient d’Écosse.
Dans le flot des sorties d'albums, il est devenu souvent tentant de se contenter d'une écoute "zapping". En quelques secondes parfois, le sort d'un album se joue. Le dernier opus de Susan James fait partie de ces albums qui peuvent échapper à l'attention de l'auditeur s'il se contente d'une écoute rapide. Je sais que je mets du temps à écrire sur un album car je considère qu'il faut prendre le temps de l'écouter dans son intégralité voire de réécouter certaines chansons plusieurs fois. Nous vivons une époque où prendre le temps d'écouter, prendre le temps de réfléchir, prendre le temps de déguster deviennent incongrus.
"Sea Glass" mérite que l'on prenne le temps car on y découvrira une élégance et une qualité d'arrangements certaine du début à la fin, un ensemble de chansons varié mais cohérent où le chant de Susan James, clair voire aérien, se conjugue parfaitement aux atmosphères créées. Difficile d'isoler un titre plus qu'un autre car chacun vaut le détour. A vous de partir à la découverte.
Elle sur le côté
les jambes repliées
endormie apaisée
Lui sur le dos caresse
de sa main sa hanche nue
sur sa nuque pose ses lèvres
chasse les ombres familières
qui rôdent dans ses nuits
Elle se tourne pose sa main
sur sa poitrine se blottit
tout contre Lui
qui n'ose fermer les paupières
sous le regard
du miroir suspendu.
Titre extrait de l'album éponyme.
Photo by Play B., Beijing, 2013.