Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature - Page 27

  • Books : A lire ou à relire n°2

    littérature,nouvelle,livre,books,haruki murakami,tony takitaniIl est devenu un romancier médiatisé. Chacun de ses nouveaux romans connaît un succès important. Pourtant, je ne suis pas certain que ses derniers ouvrages soient les plus réussis.

    Je crois que je préfère le Haruki Murakami de « Tony Takitani ».

    Je crois que je préfère cette légèreté profonde dans la concision. 

    Cette nouvelle a été adaptée en 2006 au cinéma mais c'est avant tout ce court texte, fragile, épuré, limpide, mélancolique et gracieux qui mérite le détour. 

    Ce récit dont je ne vous dévoilerai pas le ressort insiste entre autres sur l'isolement, la profondeur de la solitude.

    La nouvelle s'achève ainsi : "Une fois que les cartons de disques eurent disparu de la pièce, il se retrouva seul, pour de bon cette fois."

    Alors, pour savoir pourquoi Tony Takitani s'appelle ainsi, pourquoi il contempla longuement d'un œil vague les vêtements de sa femme, empressez-vous de lire cette nouvelle si vous parvenez à la trouver car elle fut distribuée gratuitement par Belfond lors de la sortie du film en 2006.

  • Books : A lire ou à relire cet été n°1

    L'été qui s'installe me rend paresseux.

    Alors, j'ai décidé de partager cet été des livres qui ne sont plus d'actualité.

    Des livres à relire ou à découvrir, installé confortablement dans une chaise longue sous l'ombre protectrice d'un mûrier.

    Des livres qui furent des compagnons reposants ou bouleversants.

    Évidemment, je suis bien conscient de ne pas participer à ce torrent continu et entretenu par blogs et pages diverses : le dernier paru, le dernier entendu, celui qu'on a lu ou entendu et qui va prochainement paraître.

    Non, dans ce flot incessant auquel je contribue aussi, j'ai décidé d'inscrire une pause, d'introduire de la lenteur, d'étirer le temps, d'insérer l'attente.

    Mon premier choix, traduit de l'italien, débute ainsi :

    " Il n'est pas dit que Kublai Khan croit à tout ce que Marco Polo lui raconte [...]".

    Ce texte est l'un des plus remarquables que je connaisse sur la ville.

    Ce livre s'intitule "Les villes invisibles" et l'auteur en est Italo Calvino.

    Un autre jour, peut-être, je vous reparlerai de ses romans et de ses essais tels ceux réunis dans "La Machine Littérature". Aujourd'hui, pas de vignettes, pas de photos, pas de liens. Ceux qui le voudront n'auront aucun mal à le trouver. Je l'espère en tout cas.

    Les villes invisibles. Italo Calvino (traduction par Jean Thibaudeau), Edtions du Seuil, 1974. Disponible en poche (Folio, Gallimard).

  • Comme au tout début

    Plus rien

    Ni visages               ni objets

                                       pour se souvenir

    Comme                   au tout début

    Juste

    La pulsation du sang

                                       dans les artères

    Et le souffle de l'air     expiré

    Dénuement                 radical

    Dans l'attente

                                            dernière.

  • Books Review : « Le restaurant de l'amour retrouvé » de OGAWA Ito.

    « Le restaurant de l'amour retrouvé » de OGAWA Ito, éditions Philippe Picquier, 2013. Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.

    cat_1372671956_1.jpgCeux qui ont lu mes petites chroniques parues sur une autre page savent que la littérature japonaise y fait de fréquentes apparitions. Une fois de plus, je ne résiste pas. Mais, comme bien souvent, je ne vous dévoilerai presque rien de la trame de ce livre. Non, il vous appartiendra de la découvrir en étant patient car vous ne comprendrez certains points de cette histoire merveilleuse que dans les dernières pages. Sachez seulement qu'il y est question d'amour et de cuisine, qu'on y rencontre une jeune fille qui perd la parole et crée son restaurant, un cochon appelé Hermès, des épices, des navets, du carpaccio d'huîtres et d'amadai, un bar appelé Amour, un Papy hibou et encore tant de fantaisies. Le gourmand que je suis s'est régalé. Parce que cuisiner rime ici avec sensualité, poésie, don et partage. Écrit dans un style limpide, ce roman dépeint avec délicatesse les sentiments de son personnage central. Un livre sur les apparences, sur ce que l'on croit des autres et ce qu'il nous laisse croire d'eux. Un merveilleux livre.

    Coïncidence, cette auteure collabore aussi à un projet musical Fairlife.