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japon

  • Books Review : « Le restaurant de l'amour retrouvé » de OGAWA Ito.

    « Le restaurant de l'amour retrouvé » de OGAWA Ito, éditions Philippe Picquier, 2013. Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.

    cat_1372671956_1.jpgCeux qui ont lu mes petites chroniques parues sur une autre page savent que la littérature japonaise y fait de fréquentes apparitions. Une fois de plus, je ne résiste pas. Mais, comme bien souvent, je ne vous dévoilerai presque rien de la trame de ce livre. Non, il vous appartiendra de la découvrir en étant patient car vous ne comprendrez certains points de cette histoire merveilleuse que dans les dernières pages. Sachez seulement qu'il y est question d'amour et de cuisine, qu'on y rencontre une jeune fille qui perd la parole et crée son restaurant, un cochon appelé Hermès, des épices, des navets, du carpaccio d'huîtres et d'amadai, un bar appelé Amour, un Papy hibou et encore tant de fantaisies. Le gourmand que je suis s'est régalé. Parce que cuisiner rime ici avec sensualité, poésie, don et partage. Écrit dans un style limpide, ce roman dépeint avec délicatesse les sentiments de son personnage central. Un livre sur les apparences, sur ce que l'on croit des autres et ce qu'il nous laisse croire d'eux. Un merveilleux livre.

    Coïncidence, cette auteure collabore aussi à un projet musical Fairlife.

  • Books :"Yamabuki" by Aki Shimazaki.

    Books :"Yamabuki" by Aki Shimazaki, Actes Sud, 2014.

     

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    Avec ce livre se clôt le second cycle romanesque d'Aki Shimazaki : "Au coeur du Yamato". Comme le précédent "Le poids des secrets", cinq courts romans le composent.
    D'une grande sobriété, épurée parfois à l'extrême, l'écriture de cette auteure nous plonge dans l'intimité d'Aiko qui eut le coup de foudre pour son mari Tsuyoshi Toda dans un train. Plus d'un demi-siècle s'est écoulé et Aiko est toujours auprès de son samurai.
    L'ouverture du roman - les trois premières pages, trouvera son explication et sa conclusion dans les 4 dernières pages, sans doute les plus belles et les plus émouvantes du livre.
    Outre le style et le propos d'Aki Shimazaki, c'est aussi la construction de ses cinq romans qui est admirable. Chacun constitue un élément indissociable d'un ensemble plus vaste, si bien que lorsque l'on achève la lecture de la dernière histoire du cycle, la nécessité de relire l'ensemble s'impose. Il y a une grande légèreté chez cette auteure, une capacité à lier l'intime, le singulier, l'histoire individuelle et l'histoire d'un pays, à petites touches.

    Légèreté comme une aquarelle ou comme le mouvement d'un pinceau traçant un kanji.