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Le soleil réchauffe les murs de granit, je lézarde et me laisse porter par "Lu Mumentu" de CRIMI. Extraite de l'album "Scuru Cauru" paru en avril 2023. Le quatuor de Julien Lesuisse délivre, dans ce nouvel opus, des chansons envoûtantes et hypnotiques. A (re)découvrir.
Ces derniers jours, j'ai emprunté le sentier côtier, longé la mer et vous étiez à mes côtés. Ces derniers jours, j'ai emprunté la venelle du village, celle qui conduit à la dernière demeure. Entre les murs de granit, un pan de ciel bleu m'inondait de sa lumière et vous étiez toujours à mes côtés, mes tendres fantômes du passé. Vous étiez là, avec vos rires et vos visages, avec vos colères et vos défauts. A chaque pas, vous étiez là, morts parmi les vivants. Votre absence devenue présence tenace. Ces derniers jours, j'ai marché à vos côtés et je ne pouvais m'empêcher de fredonner les paroles d'une chanson, de celles qui vous transpercent dès leur première écoute :
Ce matin, la pluie a cessé en ces terres de granit et d'ardoise où je vis. De ma fenêtre, je ne vois que le bleu du ciel. La lumière inonde les murs et les toits.
Une nouvelle journée débute avec pour compagnon l'album "Du spectacle" paru en cette fin septembre.
Une nouvelle journée débute avec la voix d'Emmanuelle Cadoret, chaude, envoûtante, émouvante.
J'aurais pu choisir "Debout", "Où je suis", "Petit cirque intérieur", "Je reviens du futur" ou bien la chanson qui donne son titre à l'album.
Ce matin, la pluie a cessé. Un bleu éclatant a chassé la grisaille. Les chansons d'Emmanuelle Cadoret se déploient dans la pièce, entre bois et granit. Je crois qu'elles s'y plaisent.
Ce matin, la voix si particulière d'Anna Tivel m'accompagne.
Paru en 2019, l'album "The Question" a fait l'objet, cette année, d'une nouvelle édition vinyle comprenant une version intégrale de l'opus en version acoustique en solo.
Gintsugi dévoile un nouveau titre de son prochain album qui paraîtra le 20 octobre. Ouvert par la magnifique "Mon coeur" déjà présentée en ces lieux, l'opus est en pré-commande sur sa page bandcamp.
Les nuages rôdent au-dessus des toits d'ardoise. La lumière grise me ferait presque déprimer tant j'ai l'impression de vivre dans une semi-obscurité depuis quelques jours. Sans parler du fil d'actualités que je préfère ne plus écouter. Ce n'est pas le nouvel album de Bruit Noir qui va me sortir de mon humeur maussade. Même si, de temps à autre, il m'arrache un sourire, enfin une esquisse... Et même celui qui pourrait quelque peu me faire rire - "Béatrice"- s'avère aussi sombre que les autres. Normal me direz-vous, avec un nom pareil -"Bruit Noir"-, qu'attendre d'autre ?
S'il y a une éclaircie dans cet opus, ce sont les compositions de Jean-Michel Pires. Captivantes, pleine de trouvailles pour offrir un écrin à la voix de Pascal Bouaziz. Ce dernier est en verve mais, plus encore que le contenu des textes - j'imagine les critiques qui vont passer leur temps à souligner le propos - c'est sa façon d'aligner les mots, leur dynamique, leur sonorité, ses intonations qui s'avèrent des plus intéressantes. Un grand moment de spoken word.
La pluie s'est invitée. L'album s'achève. Dans la pénombre qui déjà s'annonce, je vais continuer à vivre, désenchanté.
L'été s'étire, le soleil inonde la baie, je me terre à l'abri des murs de granit. Je réécoute une fois encore un album qui ne m'a pas quitté ces deux derniers mois. Je l'avais oublié dans la multitude de ces satanés fichiers numériques...
Paru en 2017 chez La Souterraine et alors ! Il n'est jamais trop tard pour signaler un opus à la troublante beauté, un album qui se tient, aux compositions et textes qui vous emportent irrémédiablement, à l'interprétation vocale d'une grande justesse.
"[e.pok]" est de ces chefs-d'oeuvre qui deviennent des compagnons dont on ne peut se passer, de ceux dont l'écoute répétée permet de découvrir la richesse multiple et le travail d'orfèvre réalisé, de ceux dont l'écoute répétée ne parvient jamais à en épuiser la subtilité des images générées, des sens et des textures.
Il serait presque tentant d'isoler quelques titres tant ils sont remarquables ("Le détroit de Bering", "Dans l'eau") mais, en fait, j'écoute à chaque fois cet album dans sa continuité. Les neuf titres qui le composent gagnent, selon moi, à être écoutés les uns par rapport aux autres. L'enchaînement des ambiances musicales et des textes est tellement juste qu'il m'est quasiment impossible d'interrompre l'écoute. Si l'écriture des chansons d'IGNATUS est remarquable, sa façon de poser sa voix et la richesse des compositions le sont tout autant. Nicolas Losson, Hervé Le Dorlot et Michel Schick y ont apporté leur touche avec brio.