Song of the Week (2) : "The Day After That" by Matt Elliott
Les précédents albums de Matt Eliott étaient magnifiques et le prochain "Farewell To All We Know" promet de l'être encore à l'écoute de ce titre.
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Les précédents albums de Matt Eliott étaient magnifiques et le prochain "Farewell To All We Know" promet de l'être encore à l'écoute de ce titre.
Ce matin, pendant que ma princesse travaille à distance dans une autre pièce je me laisse porter par la voix magique de Yael Naim.
Par la fenêtre, je vois le ciel toujours aussi bleu. Les rues sont désertes. Sensation étrange que d'entendre ce chant se déployer dans ce calme apparent.
Chanson extraite du dernier album "nightsongs" paru récemment.
J'ai reçu le double LP "Luxe Misère" de Sages comme des sauvages quelques jours avant le confinement. Je ne l'avais pas encore ouvert. Après avoir travaillé à distance depuis ce matin, les deux galettes tournent sur la platine. P.... que ça fait du bien ! Ah ces deux-là m'avaient enthousiasmé lors de la sortie de leur premier opus "Largue la peau" . Je l'avais chroniqué à l'époque. Et puis, ils avaient accepté un entretien du temps où j'avais un peu de temps. En me "taclant" au passage sur l'emploi du terme "projet". Ils avaient bien raison !
Avec "Luxe Misère" tout est annoncé et, si la musique et le rythme sont fréquemment entraînants et ont des accents de joie, il convient de prêter une oreille aux textes qui sont bien plus graves que cela pourrait paraître. Je me souviens que mon directeur de mémoire de 3e cycle m'avait dit un jour pour que je rectifie le tir : "De la légèreté dans l'écriture ! Y compris dans l'écriture scientifique, vous pouvez être léger et sérieux !" C'était un passionné de littérature. Il considérait que celle-ci nous disait beaucoup sur notre monde. Bien plus que la science en de nombreux domaines.
Avec c'est Comme des sauvages, c'est quelque chose de comparable qui m'enchante : une forme de fraîcheur et de légèreté.
Un double LP avec deux titres bonus à découvrir absolument. Vivement que j'ai l'occasion de pouvoir les écouter sur scène un jour !
Quelques-uns de mes titres préférés :
J'ai laissé ma princesse dormir ce matin.
Quand, elle s'est éveillée, j'ai embrassé la peau au creux de son épaule. Elle était douce et chaude.
J'avais déjà fumé quatre cigarettes.
J'avais essayé de lire plusieurs romans de Virginie Despentes. Je me méfiais aussi bien des critiques acerbes que des louanges, de l'écho rencontré dans les médias. Et puis, je crois que j'ai un problème avec les romanciers français, j'ai souvent du mal à accrocher. Pire même, j'apprécie bien souvent plus le style des traductions étrangères que le style de nos auteurs contemporains.
Je me souviens qu'une jeune femme brune rencontrée dans un café parisien à l'occasion d'un concert privé m'avait vanté "Vernon Subutex". J'avais eu du mal à achever le 1 et je n'ai même pas terminer le 2. Son premier roman ne m'avait guère enthousiasmé même si le sujet était des plus intéressants.
Bref, je ne comprenais pas pourquoi elle provoquait par ses ouvrages autant de bruit. Culte ou détestée, méprisée. Il faut se souvenir des propos d'Eric Naulleau à propos de cet ouvrage. Le citer serait lui faire un trop grand honneur. Dans quelques années qui se souviendra de ce personnage ? Que restera-t-il de lui dans l'histoire de la littérature ? Rien.
Ce n'est pas le cas de cet essai qui, plus de 14 ans après sa sortie, garde toute sa force. Non seulement par son contenu mais aussi par son style. C'est peut-être dans cet essai que l'écriture de Despentes s'avère la plus interessante, apportant à l'intention théorique la puissance de ses mots, de ses phrases. Il y a un rythme, une voix qui vous emmène du début à la fin nous dérangeant parfois dans nos croyances, nous bousculant mais nous dévoilant les mises en scène de la féminité et de la masculinité.
Ce qui demeure à la fin de la lecture de cet essai, c'est que, par sa critique, il s'adresse à nous tous, femmes et hommes.
Indispensable.
Titre extrait de l'EP hammer disponible sur Bandcamp. A découvrir.
Tu erres sur la toile - faut bien s'occuper après avoir travaillé à distance - et puis tu cliques, une image, un titre d'album "Sauvagerie", tiens Pony Del Sol, de Suisse, allons écouter.
Et puis, parce que tu vois "Caresse", pourquoi pas en ce moment, caresse ça te tente, ça fait du bien.
Et alors là, tu craques, cette voix, ce timbre, ces notes égrenées, les arrangements, les paroles, l'univers, ça te prend les tripes, ça te donne envie de t'évader en Suisse, euh non, pas possible pour le moment.
Alors tu continues et tu le réécoutes. Addictif. Mieux que ces saletés de clopes que tu grilles jusqu'au bout en ce moment, à te brûler les doigts.
Et tu embrayes ensuite sur "Ville Magnifique" et les autres "Les arbres menteurs", ah celle-là, t'en pleurerais, mon gars tu te laisses aller, et puis "Ma maison", un exercice d'équilibre vocalement.
Comment j'ai pu passer à côté de cet opus sorti en 2019 ! Et la dame est vraiment de Suisse, de Fribourg apparemment. Je n'avais pas gardé un grand souvenir de la Suisse lors d'un voyage, bon c'est beau, les montagnes, les lacs mais je n'avais pas dû faire les bonnes rencontres.
Par contre, sans citer toutes les artistes qui viennent de cette contrée, il y en a des qui m'enthousiasment ! Pour savoir, vous n'avez qu'à lire mes petits billets d'amateur musical prétentieux, cela vous occupera !
A découvrir absolument ! L'album est en vente sur bandcamp.