Ces derniers jours, j'ai emprunté le sentier côtier, longé la mer et vous étiez à mes côtés. Ces derniers jours, j'ai emprunté la venelle du village, celle qui conduit à la dernière demeure. Entre les murs de granit, un pan de ciel bleu m'inondait de sa lumière et vous étiez toujours à mes côtés, mes tendres fantômes du passé. Vous étiez là, avec vos rires et vos visages, avec vos colères et vos défauts. A chaque pas, vous étiez là, morts parmi les vivants. Votre absence devenue présence tenace. Ces derniers jours, j'ai marché à vos côtés et je ne pouvais m'empêcher de fredonner les paroles d'une chanson, de celles qui vous transpercent dès leur première écoute :
"Imagine moi au ciel si tu veux
Mais l’endroit que je préfère
C’est le coin de ta mémoire
Où je dormirai tout à l’heure."
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