Song of The Day : "Le Sud" by Nino Ferrer
J'ai laissé ma princesse dormir ce matin.
Quand, elle s'est éveillée, j'ai embrassé la peau au creux de son épaule. Elle était douce et chaude.
J'avais déjà fumé quatre cigarettes.
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J'ai laissé ma princesse dormir ce matin.
Quand, elle s'est éveillée, j'ai embrassé la peau au creux de son épaule. Elle était douce et chaude.
J'avais déjà fumé quatre cigarettes.
Titre extrait de l'EP hammer disponible sur Bandcamp. A découvrir.
Rien que pour s'évader, avoir le sentiment de flotter dans l'air, être un oiseau, sentir le vent, se laisser bercer par cette voix, ce chant et ces mélodies enveloppantes.
Rien que pour enlacer tendrement entre nos bras celle, celui, ceux que nous aimons.
Rien que pour cela et pour tout le reste.
LP, 2020, 10 titres.
1969 :
J'entends cette chanson à la radio comme tant d'autres.
Mon père écoute très souvent la radio.
La télé n'a pas encore modifié les vies familiales.
Les repas sont des moments de partage.
Je suis écolier.
Ma mère m'a dit que je pouvais prendre des livres dans la bibliothèque : pas de livres pour la jeunesse chez nous.
Je dévore un livre de Colette ! Impensable à cet âge pourrait-on se dire.
Ma mère m'a déjà donné un recueil de poèmes de Prévert en livre de poche : Paroles, c'était le sien.
Je savais lire bien avant d'entrer à l'école. Je m'y ennuie profondément. Je suis déjà un élève perturbateur.
1969 : ma princesse pousse ses premiers cris.
Parce que cette chanson est l'une de celles qui rythme le roman "La ballade de l'impossible" de Haruki Murakami,
Parce que cette chanson est une chanson des Beatles,
Parce que le sitar y fait sa première apparition,
Parce qu'il y a cette façon de chanter, ce timbre de Lennon,
Parce que cette chanson, je l'ai entendue à la radio, dans le noir, il y a déjà très longtemps, il y a plus de 40 ans,
Parce que c'est un moment de nostalgie,
Parce qu'elle là et toujours présente depuis plus d'un demi-siècle,
Parce que c'est comme cela, un point c'est tout, à quoi cela servirait d'en donner les raisons ?
Le dernier album de TRISTEN, paru il y a déjà quelques semaines est, selon moi, celui qui est le plus abouti de tous, que cela soit au niveau des textes, du chant, des arrangements, des compositions.
Parmi mes titres préférés et dans des styles différents, la magnifique "Le pavillon noir " en duo avec Bénédicte, ou bien "Les bourgeons de fer" qui nous plonge dans une atmosphère qui me fait penser à celle de "Bruit noir". "Grande randonnée", "Contemplation II", "Je suis une île", "A la face du monde". On n'oubliera pas une reprise de "Voyage voyage" qui, au lieu de se contenter d'être une pâle reproduction, propose une version convaincante de ce titre.
Un album à découvrir sans hésiter.