concision 143
Vent froid de novembre
De la couleur des cendres
Le ciel et la pierre.
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Vent froid de novembre
De la couleur des cendres
Le ciel et la pierre.
Le froid s'insinue dans les ruelles. Second café, quatrième cigarette. Calé bien au chaud, je vagabonde. Et puis, ce titre découvert par hasard sur bandcamp, extrait du premier album "Woven Eyelids" de Tereglio. Superbe. des frissons.
Certain qu'après avoir écouté cet opus tranquillement quand la pluie et le vent seront revenus, j'aurai l'occasion dans quelques jours de présenter cet album subtil et délicat.
La journée débute magnifiquement malgré le flot de nouvelles que je préfère ignorer tant mes rêves de jeunesse d'un monde meilleur me semblent si lointains. Heureusement, la beauté parfois rencontrée vient contrecarrer ce désespoir qui rôde en permanence.
Extraite de Cap Waller. Le texte, l'interprétation, le duo, l'accompagnement musical. La version solo est magnifique aussi. Probablement, une des plus belles chansons françaises de ces dix dernières années. Une écriture sobre, épurée et riche de sens. Le mot juste.
un jour
un jour peut-être
tu comprendras
que je veuille ce passé enfoui
il n'y a Rien
Rien dont je veuille me souvenir
mes nuits étaient d'insomnie mon corps que fragments épars
je détestais les miroirs j'esquivais les regards
mes mains mes seins n'étaient que vaine monnaie d'échange
j'espérais leur tendresse je ne recevais que leur mâle suffisance
mes lèvres étaient d'indifférence mon sexe que muette souffrance
j'endurais leur virile vanité j'exécrais leurs sourires triomphants
un jour
un jour peut-être
tu comprendras
que le silence m'accorde l'oubli
un jour
un jour peut-être
au jour qui meurt
le passé évanoui
je me love contre ton corps
j'attends
j'attends tes caresses
qui tressent des lignes de vie sur ma peau
j'attends
j'attends la musique de tes mots
qui enfièvre mes lèvres qui embrase mon ventre
au jour qui meurt
je me love contre ton corps
la main posée sur tes reins
je m'endors
Photo © Play B., 2023.
Par la fenêtre de mon antre, je regarde les nuages dériver. Bientôt, le vent va se lever et la mer se creuser. C'est une atmosphère propice à voyager en des contrées où, sans même penser, sans vouloir analyser, des atmosphères sonores et des chants vous transportent en terre d'émotions.
Le premier opus de Gintsugi est de ceux-là. Neuf titres dont une reprise de la célèbre "Lilac Wine". Ouvert par la magnifique "Mon coeur", il se clôture par la chanson qui donne son nom à l'album : "The elephant in the room". Expression idiomatique qui serait le propos de l'album.
Mais le travail vocal de Gintsugi - remarquable - la collaboration d'Eymeric Anselem et la production musicale suffisent, sans même vouloir saisir le sens des textes, à être emporté dans le monde de cette artiste.
Bientôt, la mer va se creuser, le vent va se lever, je pars en voyage dans les contrées mystérieuses et envoûtantes de Gintsugi.
Titre extrait du dernier album de The Legedenry Tigerman. Avec "Zeitgeist", Paulo Furtado délivre un superbe opus composé notamment de plusieurs duos (Asia Argento, Anna Prior entre autres) aussi réussis les uns que les autres.
La pluie balaye les ardoises, la grisaille s'installe. Envie de rester bien au chaud, blotti contre ma douce. Je sors de ma torpeur matinale avec "Petite Mort", fruit d'une collaboration réjouissante entre Gisèle Pape et Gabriel Tur.
Gisèle Pape n'est pas une inconnue en ces lieux (EP "Oiseau" et album "Caillou").