Last dance
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
de Chinese Army
Des bracelets de rêves oubliés
brillaient à tes poignets
Dans la lumière bleutée
je voyais ta bouche poisseuse
de gloss trembler
et le désir s'évanouissait
aux accords vénéneux des claviers
et le désir s'évanouissait
Je te regardais danser
dans les éclairs glacés des stroboscopes
A tes paupières fardées
perlaient des larmes
que j'aurais voulu lécher
et tes lèvres m'adressaient
un dernier baiser
et tes lèvres m'adressaient
un dernier baiser
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
de Chinese Army
et mon cœur était glacé
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
et mon cœur était glacé
et mon cœur était glacé.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg tombait sous les balles de Gavrilo Princip à Sarajevo. C'est à partir de cet événement qu'est construit le récit de Velibor Čolić. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait craindre, ce livre n'a pas la lourdeur fréquente des romans historiques car ce n'en est pas vraiment un.