My Favourite Songs : "Follow If You Must" by Adrian Crowley
Cette chanson magistrale est extraite du septième album "Some Blue Morning" d'Adrian Crowley paru en 2014.
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Cette chanson magistrale est extraite du septième album "Some Blue Morning" d'Adrian Crowley paru en 2014.
"Cosmic Dancer", chanson qui figurait en 1971 sur l'album "Electric Warrior" des T Rex avec la voix si particulière de Marc Bolan, connut un nouveau succès lors de la sortie du film Billy Elliot en 2000.
La version originale :
Vingt-quatre secondes minimalistes de guitare électrique scandées de batterie légère et puis :
« D’accord pour la vie
D’ailleurs pour la mort aussi
C’est plié, abandonné
Sur la plage aux crustacés »
Et « Plus rien », la chanson qui clôture le superbe album "Et après, on verra..." de LOU en 2010, se poursuit, parfaite, magnifique, épurée, dans ses boucles lentes électriques pour s'achever par ces mots qui s'étirent :
« Plus rien
Plus de corps, plus d'écran
Plus rien
Dehors, dedans
Plus rien »
Impossible de se lasser des chansons du dernier album d'Orso Jesenska. Des bijoux comme la chanson "Paroles", union du texte, de l'interprétation, du jeu des différents instruments. Alchimie parfaite entre chaque note, chaque parole, chaque souffle, chaque respiration.
Impossible d'imaginer cette chanson autrement que telle qu'elle est. Et c'est bien pour cela que c'est une grande chanson, un moment rare et unique, un moment magique, un instant de grâce.
Je reviendrai sur ce disque qui est sans doute l'un des albums les plus passionnants de la chanson francophone de ces dernières années quand j'aurai reçu l'exemplaire vinyle.
Cette chanson est extraite de l'album "Quiet at the Kitchen Door" paru en 2011. Je vous recommande de découvrir cet opus de Wolf Larsen.
Ce qui frappe dès l'écoute de ce groupe, c'est l'étonnante musicalité, la parfaite fluidité des textes y compris lorsqu'ils sont des plus sombres. Parce qu'à la qualité d'écriture des paroles s'adjoignent des compositions musicales élégantes, une harmonie parfaite entre voix féminine et masculine. Barbarie Boxon crée de véritables petits bijoux chantés. A l'heure où beaucoup masquent l'insignifiance de leur propos en empruntant la langue de Shakespeare, croyant peut-être qu'elle y sera inaudible, ce groupe qui nous vient de Belgique, démontre que la langue française est une langue aussi musicale que bien d'autres.
Il suffit d'écouter le titre phare "Ibiza" extrait de leur mini-album "Par trois par deux partout" autoproduit et sorti en 2012 en Belgique :
Barbarie Boxon, c'est le résultat d'une alchimie étonnante entre une chanteuse, Barbara Malter Terrada, à la voix chaude qui me donne des frissons, Thierry Bodson guitariste et ciseleur de mots, un multi-instrumentiste et compositeur talentueux, Gil Mortio (groupe Attica qui réalisa un superbe album "The Bitter Lessons of ATTICA" en 2007, je vous le recommande au passage).
Mais si l'album de Barbarie Boxon est une réussite, un petit bijou, un instant jouissif (Ah "Dancefloor" superbe !), c'est aussi par la diversité de ses ambiances (Ruines) et l'humour qui y affleure.
Barbarie Boxon, c'est aussi une étonnante série de Chansons Minute, une pour chaque mois, dont celle-ci :
On regrettera qu'elles ne soient pas encore réunies sur un support mais elles sont toutes disponibles en vidéo.
Alors, j'espère que Barbarie Boxon va continuer à nous régaler - un album serait en préparation - parce que cela fait un bien énorme de les écouter et c'est tellement bon qu'on ne peut plus s'en passer !
L'album est disponible ici pour un prix modique, ne vous en privez surtout pas !
1974, j'écoute Brassens, Brel, Ferré et puis les Pink Floyd, Genesis, Dylan, les Stones, Neil Young, Bowie, Led Zeppelin, Lennon et tant d'autres encore.
1974, c'est l'année où j'entends cette chanson « Les mots bleus » de Christophe, sans doute à la radio.
1974, c'est l'année où je suis amoureux d'une jeune fille qui n'aura jamais un regard pour moi.
L'année suivante, je participerai à ma première grève de cours.
Mais de cette année 1974, ma mémoire a surtout conservé cette chanson.
Longtemps, je l'ai caché. Dans mon cercle d'amis voire d'intimes puis dans les différents milieux que j'ai traversés.
Christophe n'était pas le genre d'artiste cité. En parler, c'était prendre le risque d'entendre des qualitatifs du genre « chanteur à midinettes », « populaire », « artiste mineur », « variété sans intérêt », « commercial »... Dans le meilleur des cas, une indifférence légèrement hautaine.
Certains diraient que ce sont à ces occasions que se manifestent l'appartenance sociale, les rapports de domination. Probablement.
En tout cas, cette chanson, si elle était entrée en résonance avec mon cœur d'artichaut et mes préoccupations adolescentes, je sentais confusément que je ne devais pas trop en faire part, même des années plus tard.
Se taire plutôt que de risquer la honte.
Se taire plutôt que de se distinguer.
Longtemps, j'ai gardé tout cela dans une pièce secrète de ma vie.
Et puis, Christophe devint apprécié voire branché, y compris parmi ceux que l'on dénomme des « intellectuels » - où sont-ils, où sont-ils ?
Les duos et les reprises s'enchaînèrent.
Évidemment, elles n'avaient que rarement la saveur de l'originale - ma mémoire musicale est conservatrice.
Et j'ai continué à me taire, à l'écouter dans mon coin tranquillement, à la déguster comme une vieille eau de vie.
Que Christophe soit désormais quasiment porté aux nues me fait sourire.
Mais je ne sais pas si c'est un sourire de joie ou de tristesse.
Au fait, on n'entend plus guère les chansons de Brassens, de Brel, de Ferré ou de Caussimon.
C'est vrai, tout cela s'oublie, tout cela n'est plus vraiment à la mode, les chansons se périment. Difficile pourtant d'oublier « Supplique pour être enterré sur la plage de Sète » et tant d'autres.
Bientôt, « Les mots bleus » les rejoindra aussi mais je l'écouterai, sans me cacher, chantée par son créateur ou Bashung.
Cette chanson figurait sur l'album éponyme de Jackson Carey Frank paru en 1965.