My Favourite Songs : "Summer Rain"
Réunies pour cette version exceptionnelle autour d'Anna Ternheim, on reconnaîtra Ane Brun. Nina Kinert (qui prépare un nouvel album), Ellekari Larsson (The Tiny) et le duo First Aid Kit.
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Réunies pour cette version exceptionnelle autour d'Anna Ternheim, on reconnaîtra Ane Brun. Nina Kinert (qui prépare un nouvel album), Ellekari Larsson (The Tiny) et le duo First Aid Kit.
Premier album du duo anglais, album inégalé et magnifique !
Neuf titres dont, peut-être le plus connu "Lovely Head", tous superbes et à re-découvrir tels le somptueux "Horse Tears".
Ce n'est pas seulement le talent de chanteuse d'Alison Goldfrapp qui est à souligner dans cet opus mais aussi la qualité des compositions et des chansons qui y figurent. Qualité que les deux complices n'ont jamais réussi à égaler (peut-être parfois dans "Seventh Tree" et "Tales of Us").
Cet album reste associé pour moi à un instant précis : j'étais en vacances, je roulais sur une petite route tortueuse de montagne, il faisait nuit, soudain les premières notes de "Lovely Head" puis la voix d'Alison Goldfrapp ont retenti sur l'auto-radio !
Dès le lendemain, j'ai cherché le disque. Impossible de le dénicher chez les disquaires du coin (et oui, il en existait encore quelques uns). J'ai fini par le trouver plusieurs semaines après dans une grande ville à un prix prohibitif !
Depuis, cet album est resté gravé dans ma mémoire. Un son inoubliable, une voix inoubliable.
Rythme de la bêche
Mottes de terre brisées
Éloignés les songes.
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
de Chinese Army
Des bracelets de rêves oubliés
brillaient à tes poignets
Dans la lumière bleutée
je voyais ta bouche poisseuse
de gloss trembler
et le désir s'évanouissait
aux accords vénéneux des claviers
et le désir s'évanouissait
Je te regardais danser
dans les éclairs glacés des stroboscopes
A tes paupières fardées
perlaient des larmes
que j'aurais voulu lécher
et tes lèvres m'adressaient
un dernier baiser
et tes lèvres m'adressaient
un dernier baiser
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
de Chinese Army
et mon cœur était glacé
Je te regardais danser
sur « Train in the Night »
et mon cœur était glacé
et mon cœur était glacé.
On a du mal à imaginer que ces chansons sont créées par un artiste aussi jeune !
Stupéfiant, 16 ans à peine, et cette jeune australienne écrit, enregistre et produit des chansons qui montrent déjà une grande maturité mais en plus elle crée ses propres vidéos.
Son premier titre commercialisé où elle excelle en tous points, et notamment vocalement, est en écoute ici :
Mais il y a d'autres chansons qui montrent son potentiel énorme tels que l'excellente "Starved" ou bien "The Infinite Colour" :
Si cette jeune fille parvient à ne pas se laisser happer par le système et à développer un style encore plus personnel, il est fort à parier qu'elle risque de nous réserver de bien jolies surprises.
Pour le moment, plusieurs de ses compositions sont disponibles gratuitement sur sa page soundcloud, alors autant en profiter !
Goût de pain perdu
doux souvenir d'enfance
à jamais perdu.
Le 28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand de Habsbourg tombait sous les balles de Gavrilo Princip à Sarajevo. C'est à partir de cet événement qu'est construit le récit de Velibor Čolić. Mais, contrairement à ce que l'on pourrait craindre, ce livre n'a pas la lourdeur fréquente des romans historiques car ce n'en est pas vraiment un.
Truculent, habilement composé de plusieurs récits, croisant les histoires de multiples personnages, cet ouvrage s'apparente plus à un formidable livre de contes ou de légendes qui nous fait voyager à travers l'histoire, souvent tragique, de Sarajevo et des Balkans. Écrites dans un style savoureux, les histoires des différents personnages et des monuments sont passionnantes et bien souvent dramatiques comme celle de Vittek, maître d'échecs et architecte du bâtiment du Conseil à la fin du XIXe, qui mourra dans un hôpital psychiatrique. Et des histoires, il y en a bien d'autres : de celle du curé qui connut la luxure à celle de l'homme qui avait peur de sa femme à la langue de serpent.
Outre son écriture parfois poétique et sa construction habile, l'intelligence de ce livre est de nous plonger avec légèreté dans l'histoire de la Bosnie et de Sarajevo, la ville aux cent vingt minarets et aux clochers à bulbes byzantins.
Paru chez Gallimard en 2012.